Le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique de suivi de la pandémie de Covid-19, a estimé ce jeudi qu’« il est temps d’ouvrir plus de liaisons » entre la France et l’Algérie.
La pandémie de Covid-19, qui touche le monde depuis maintenant deux ans a profondément impacté le secteur des voyages. La quasi totalité des pays du monde ont fermé leurs frontières et la reprise des vols qui a eu lieu depuis l’été dernier reste actuellement très limitée.
En Algérie, il n’y a qu’une centaine de vols hebdomadaires avec un nombre restreint de pays. La France, où réside la plus importante communauté algérienne de l’étranger est le pays le plus desservi, mais le nombre de vols reste tout de même très limité face à la forte demande.
L’apparition du variant Omicron, qui se propage dans le monde depuis plusieurs semaines, a également éloigné la perspective d’une ouverture totale des frontières nationales, qui était attendue pour le début de cette année 2022.
France-Algérie : vers l’ouverture de plus de liaisons
Dans ce contexte, le Dr Mohamed Bekkat Berkani a estimé qu’il était désormais « temps d’ouvrir plus de liaisons » avec l’Algérie, notamment au départ de la France. Le membre du comité scientifique de suivi de la pandémie de Covid-19 s’est notamment montré favorable à la décision de maintenir les frontières partiellement ouvertes malgré la nouvelle vague de la pandémie qui a touché le pays ces dernières semaines.
« Maintenir ces niveaux de vols nous a certainement prémunis contre une hausse plus importante dans la mesure où il n’y avait pas moyen de contrôler l’authenticité des tests présentés. En même temps, il n’y avait pas de raison de fermer également », a-t-il notamment dit dans une déclaration au média spécialisé Visa Algérie ce jeudi 3 février.
« Je pense qu’il est temps de penser à ouvrir plus de liaisons internationales, notamment avec les pays qui abritent une grande communauté algérienne comme la France. Il y a des impératifs économiques mais aussi sociaux. Les mesures sanitaires aux frontières étant suffisantes, rien n’empêche une augmentation des vols », a-t-il également préconisé.
« L’État doit penser non pas à une reprise comme avant la crise d’un seul coup, car c’est risqué, mais il doit réfléchir à revenir à une situation plus ou moins normale durant les prochains mois », a conclu le même spécialiste.
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