Agression sioniste: près de 850 martyrs et siège total sur Ghaza

Agression sioniste: près de 850 martyrs et siège total sur Ghaza

ALGER – L’agression sioniste en cours contre la Palestine a déjà fait 849 martyrs, 4.360 blessés et plus de 187.500 déplacés à l’intérieur de la bande de Ghaza, où un siège total, bien qu’il soit interdit par le droit international humanitaire, est imposé par l’entité sioniste.

Le nombre de martyrs dans la bande de Ghaza s’est élevé à 830, tandis que le nombre de blessés est de 4250, avec la poursuite des bombardements intenses dans toute la bande.

En outre, 19 Palestiniens sont tombés en martyrs en Cisjordanie occupée, dont 3 enfants, tandis qu’environ 110 autres ont été blessés.

L’agression sioniste contre la bande de Ghaza se poursuivait mardi pour le quatrième jour consécutif, n’épargnant pas les journalistes, dont sept ont été tués et dix autres blessés.

Les avions de chasse de l’occupation sioniste ont effectué de nouvelles frappes contre des cibles civiles dans la bande de Ghaza. Ces avions ont notamment bombardé l’hôpital ophtalmologique international dans la région de Tal al-Hawa et plusieurs maisons dans les villes de Beit Hanoun, Beit Lahia, Jabalia et la région d’Al-Faluja au nord de la bande de Ghaza.

Par ailleurs, six mosquées ont été détruites par l’armée sioniste. Selon des médias, la moitié de ces mosquées ciblées sont situées dans le camp de réfugiés palestiniens d’Al-Shati, connu pour ses maisons et ses immeubles résidentiels densément peuplés.

Cibler les mosquées est un comportement que les responsables du ministère palestinien des Waqfs et des Affaires religieuses ont décrit comme « la guerre de religion contre la bande de Ghaza et ses lieux de culte ».

Outre les martyrs, plus de 187.500 déplacés ont été enregistrés à l’intérieur de la bande de Ghaza depuis samedi, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). La plupart se réfugient dans les écoles de l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens.

 

L’OMS demande l’ouverture d’un couloir humanitaire

           

Dans ce contexte, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé mardi l’ouverture d’un couloir humanitaire vers la bande de Ghaza.

« Un couloir humanitaire est nécessaire pour acheminer les fournitures médicales essentielles aux populations », a déclaré un porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic, lors d’un briefing de l’ONU à Genève.

Dimanche, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait exprimé sa « profonde inquiétude » face à la détérioration rapide de la situation dans les territoires palestiniens occupés et à l’impact de l’escalade sioniste sur les populations affectées, notamment à Ghaza.

« A mesure que le conflit s’intensifie, les civils – y compris les familles et les enfants vulnérables – sont confrontés à des difficultés croissantes pour accéder aux approvisionnements alimentaires », en raison des bombardements qui perturbent les réseaux de distribution et de production alimentaires, a souligné le PAM.

De son côté, l’ONU a rappelé mardi que le siège total de la bande de Ghaza, annoncé lundi par l’occupation sioniste, est interdit par le droit international humanitaire.

« L’imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a, elle, dénoncé la « punition collective » décidée par l’entité sioniste à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Ghaza, où ils sont privés d’électricité, d’eau, de nourriture et de carburant et sont la cible de bombardements quotidiens.

HRW a qualifié la décision de l’entité sioniste de mettre la bande de Ghaza sous « un siège complet », alors qu’elle est déjà sous blocus depuis 2007, de « répugnante », appelant la Cour internationale de Justice (CIJ) à « surveiller » la déclaration des autorités d’occupation.

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