Agression sioniste : plus de 80% de Ghaza est sous ordre d’évacuation ou déclarée « zone interdite »

Agression sioniste : plus de 80% de Ghaza est sous ordre d'évacuation ou déclarée "zone interdite"

GHAZA – Plus de 80% de la bande de Ghaza fait l’objet d’un ordre d’évacuation ou est désignée comme « zone interdite » par l’armée d’occupation sioniste, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Le dernier ordre d’évacuation massive de l’armée sioniste couvre environ 8,7 km2 de territoire et réduit la « zone humanitaire » d’al-Mawassi de 15% par rapport à sa taille initiale, a précisé l’agence onusienne.

Depuis lundi, des milliers de personnes à Ghaza, fuyant les chars et les avions de l’armée sioniste, ont entamé un nouveau cycle de déplacement, en s’exilant vers Deir el-Balah et l’ouest de Khan Younes, après le nouvel ordre d’évacuation de cette armée.

« La situation est impossible. Le cycle de la peur et du déplacement dure depuis trop longtemps. Tout le monde est épuisé », a décrit pour sa part sur le réseau social X, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

« La question qui hante Ghaza : Où vais-je aller ? », a poursuivi l’agence onusienne, relevant que des familles sont encore contraintes de fuir.

L’UNRWA a ainsi partagé sur X, des images de « scènes chaotiques » à Khan Younes. Une situation vécue maintes fois dans l’enclave palestinienne, avec notamment des images dans lesquelles on voit des enfants pleurer et des parents fuir dans tous les sens.

« Les nouveaux ordres d’évacuation sont synonymes de nouvelles souffrances et de nouveaux déplacements », a insisté l’UNRWA, ajoutant que les habitants de Ghaza sont « épuisés » et vivent dans des « conditions inhumaines et sans aucune sécurité ».

Sur le terrain, les personnes fuyant Khan Younes semblent se diriger vers les zones déjà surpeuplées de Deir el-Balah et de l’ouest de Khan Younes. Ces deux zones disposent d’un nombre limité d’abris et de services et peuvent à peine accueillir l’afflux supplémentaire de personnes déplacées.

Les familles ont dû emballer ce qu’il restait de leurs biens et fuir, au milieu des bombardements et sans aucun endroit sûr où aller.

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