Agression sioniste : l’UNICEF met en garde contre une « catastrophe » en cas d’offensive contre Rafah

LONDRES – Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a mis en garde contre une « catastrophe » dans la bande de Ghaza si l’entité sioniste mène une opération militaire à grande échelle dans la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne.

« Il y a quelques semaines à peine, le monde condamnait le meurtre insensé de sept travailleurs humanitaires dans un convoi de World Central Kitchen (WCK). C’était un autre événement sombre pour Ghaza », a écrit un porte-parole de l’UNICEF, James Elder, dans une tribune publiée, mercredi, par le journal britannique The Guardian.

Et d’ajouter : « Une semaine plus tard, un véhicule de l’UNICEF a de nouveau été bombardé alors qu’il tentait d’atteindre ceux qui avaient désespérément besoin d’aide. La colère suscitée par les attaques s’estompe au milieu de nouvelles tragédies à Ghaza ».

Le porte-parole de l’UNICEF a expliqué « qu’au cours des vingt années passées aux Nations Unies, il n’a jamais vu une dévastation comparable à celle dans les villes de Khan Younes et de Ghaza ».

Il a poursuivi: « Et maintenant, on nous dit de nous attendre à la même chose lors de la (possible) invasion à Rafah » dans le sud de la bande de Ghaza.

Le responsable de l’UNICEF a mis en garde les autorités d’occupation contre les conséquences d’une nouvelle offensive qui pourrait entraîner « davantage de morts civiles » à Rafah.

Il a souligné que Rafah était un refuge pour environ 1,5 million de civils, affirmant que cette ville s »effondrerait si elle était prise pour cible militairement ».

Il a en outre expliqué qu’environ 600.000 enfants vivent à Rafah et qu’elle est devenue « le foyer du plus grand hôpital restant à Ghaza », à savoir l’hôpital central de Rafah.

M. Elder a insisté que « Ghaza a besoin d’un cessez-le-feu immédiat et à long terme pour des raisons humanitaires ».

L’agression génocidaire sioniste contre Ghaza, déclenchée le 7 octobre 2023, a fait plus de 112.000 victimes entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10.000 disparus dans un contexte de famine et de destructions massives, selon les données palestiniennes et de l’ONU.

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