Agression sioniste contre Ghaza: un responsable de l’ONU constate un « épuisement » des civils

Agression sioniste contre Ghaza: un responsable de l'ONU constate un "épuisement" des civils

NEW YORK – Le chef de la branche du Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) en Palestine, Andrea De Domenico, a déclaré jeudi avoir été témoin de « l’épuisement physique et psychologique » des civils dans la bande de Ghaza, au cours des 10 derniers mois, en raison de l’agression sioniste.

Lors d’une vidéoconférence organisée depuis El Qods-Est, De Domenico a déclaré aux journalistes qu’il avait été témoin de « l’épuisement physique et psychologique absolu de toute une population et de la déshumanisation systématique des civils à Ghaza et en Cisjordanie occupée ».

Les autorités d’occupation sionistes ont décidé de ne pas renouveler le visa de De Domenico, qui a expiré jeudi, selon Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

L’OCHA a déclaré que « les hostilités, les ordres d’évacuation répétés, les obstacles à l’accès et d’autres défis entravent les efforts visant à fournir une assistance vitale aux civils palestiniens ».

Les humanitaires ont indiqué que le Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres agences ne parvenaient pas à acheminer suffisamment de nourriture vers et autour de Ghaza.

L’OCHA a indiqué que « plus de 20 points de distribution de nourriture du PAM ont été perdus en raison des récents ordres d’évacuation. Des cuisines et des boulangeries ont dû être déplacées. L’escalade des hostilités a également rendu deux entrepôts inutilisables pour le moment et a coupé des parties de Salah El Din, la principale route de Ghaza, limitant la capacité du PAM à livrer dans toute la bande ».

Les partenaires humanitaires de l’ONU ont indiqué qu' »ils travaillaient sur les problèmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Ils sont préoccupés par la destruction du réservoir canadien à Rafah ».

OCHA a déclaré que ses partenaires humanitaires avertissent que « la destruction du réservoir pourrait entraver le retour des habitants à Rafah et pousser davantage les familles à recourir à l’eau insalubre, risquant ainsi la déshydratation, la malnutrition et les maladies ».

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