Agression sioniste contre Ghaza : le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à des  »pauses humanitaires »

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi soir à des « pauses et couloirs humanitaires » de quelques jours dans la bande de Ghaza dans un texte qui a recueilli 12 voix pour et 3 abstentions (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie), alors que l’ambassadeur palestinien a souhaité que l’instance onusienne aurait dû appeler  »à un cessez-le-feu il y a longtemps ».

C’est la première résolution adoptée par le Conseil de sécurité depuis fin 2016 sur le dossier de l’agression sioniste permanente contre les Palestiniens.

La résolution préparée par Malte « appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants » pour permettre d’apporter une aide humanitaire aux civils de Ghaza.

Une précédente version du texte réclamait une pause initiale de cinq jours consécutifs dans les 24 heures suivant l’adoption de la résolution.

« Il faut que ce soit suffisamment long pour nous permettre de mobiliser les ressources – une fois que nous aurons suffisamment de carburant – pour apporter à la population ce dont elle a besoin », a commenté mercredi

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

Les résolutions du Conseil de sécurité sont contraignantes, ce qui n’empêche pas certains pays de les ignorer.

La résolution, qui s’est concentrée sur la situation des enfants « exige que toutes les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international, surtout concernant la protection des civils, en particulier des enfants ».

Le Conseil « a finalement agi » mais il « aurait dû appeler à un cessez-le-feu il y a longtemps. Il aurait dû appeler à un cessez-le-feu maintenant », a regretté l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour.

Un amendement présenté par la Russie, qui demandait comme l’Assemblée générale une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation » de l’agression sioniste contre la population de Ghaza, a été rejeté.

« C’est une honte que le Conseil qui a des outils puissants et uniques à sa disposition (…) ne soit parvenu qu’à un appel si faible », a commenté l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

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