Agression sioniste contre Ghaza: assiégé, l’hôpital Nasser est à court de médicaments

GHAZA – Le complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Yunis, était à court de médicaments en raison du siège qui lui est imposé pour le sixième jour consécutif, par l’armée sioniste, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

Le porte-parole de l’autorité sanitaire, Ashraf Al-Qudra a écrit dans une série de messages postés samedi sur Facebook: « De nombreux médicaments d’anesthésie et de soins intensifs sont épuisés dans le complexe médical Nasser assiégé, et il existe une pénurie aiguë et dangereuse d’unités de sang ».

Et d’ajouter : « Les gens ont été forcés d’enterrer 150 martyrs dans la cour du complexe à cause de son siège ».

Al-Qudra a averti que « les générateurs électriques du complexe cesseront de fonctionner au cours des quatre prochains jours en raison de la pénurie de carburant ».

Il a souligné aussi que « les réservoirs d’eau à l’intérieur du complexe ont été endommagés suite aux tirs d’obus et de drones (sionistes) ».

Dans ce contexte, l’armée sioniste continue d’imposer son siège à l’hôpital Al-Amal, affilié au Croissant-Rouge palestinien, pour le sixième jour, au milieu de raids visant ses environs.

Depuis lundi, l’armée d’occupation a lancé une série de raids aériens et d’artillerie intenses sur Khan Yunis et à proximité des hôpitaux qui s’y trouvent, sur fond d’avancées terrestres de ses véhicules dans les régions du sud et de l’ouest de la ville.

L’armée d’occupation poursuit ses attaques contre l’enclave côtière où au moins 26 422 Palestiniens sont morts en martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, et 65.087 blessés depuis le 7 octobre, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

Environ 85 % de la population de Ghaza est déplacée et exposée à de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

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