Agression contre Ghaza: tous les indicateurs de l’entité sioniste sont au rouge

Agression contre Ghaza: tous les indicateurs de l'entité sioniste sont au rouge

ALGER – Après plus de 80 jours d’agression barbare contre le peuple palestinien, tous les indicateurs de l’entité sioniste confirment sa débâcle et son incapacité à maintenir sa cadence destructrice sur le moyen ou long terme.

Sur le plan économique, les pertes accusées par l’entité génocidaire sont considérables. Il s’agit de plus de 2,4 milliards de dollars par mois, selon les aveux mêmes du ministère des Finances du gouvernement d’occupation faites il y a quelques semaines. Les coûts de cette guerre pourraient atteindre les 55 milliards de dollars d’après la Banque sioniste.     

L’entité criminelle a dû contracter des crédits à l’international à hauteur de 6 milliards de dollars à des taux d’intérêts inhabituellement élevés alors que sa production a baissé à 30% et que la moitié de ses chantiers sont fermés.

Sur le plan social, des sondages d’opinion internes indiquent que 80% de la population coloniale ne fait plus confiance à son gouvernement d’occupation après les échecs constatés dans son agression contre la bande de Ghaza.

En outre, les familles des otages sionistes ne cessent de presser leur gouvernement d’occupation à l’effet d’arrêter l’agression et de négocier avec la résistance palestinienne pour échanger des prisonniers, notamment après que l’armée sioniste a abattu froidement trois otages et tué d’autres dans des bombardements sur Ghaza. 

Par ailleurs, le taux de chômage a atteint près de 10% et des associations internes mettent en garde contre des pénuries alimentaires qui menacent la société.

Plus grave encore, un média de l’occupant rapporte les conclusions d’une étude académique locale faisant état d’une augmentation « notable » de la consommation de substances addictives, comme le haschich et l’alcool depuis le début de la guerre. L’étude en question révèle que 16% de son échantillon déclare une augmentation de la consommation de nicotine, 10% de l’alcool et 5,5% de cannabis.

Par ailleurs, 11% des sondés affirment avoir augmenté la cadence de l’utilisation de tranquillisants, 10% de somnifères et 8% d’analgésiques.

Sur le plan militaire et selon un article publié par un média local, rapportant les propos d’une officielle de la Défense sioniste, plus de 18% de la soldatesque criminelle ayant participé au génocide à Ghaza souffrent de troubles de stress post-traumatique (TSPT). Les médias sionistes ont révélé que plus de 2.800 criminels de guerre ont reçu un traitement de réadaptation en raison de ces traumatismes.

Il y a quelques jours d’ailleurs, un parachutiste sioniste de retour de Ghaza s’est réveillé après un cauchemar et a commencé à tirer avec son arme, blessant plusieurs soldats. Une information qui a fait le tour des rédactions.

La débâcle infligée par la brave résistance palestinienne a mis le gouvernement d’occupation sioniste dans une posture des plus délicates, le poussant à travestir la vérité et mentir effrontément à son opinion interne et à l’opinion internationale pour démontrer une maîtrise sur le terrain qu’il n’a pas.

D’ailleurs, d’anciens hauts gradés de l’armée sioniste ont contesté ouvertement les chiffres présentés par la voix officielle de la soldatesque criminelle, que ce soit pour le nombre de ses morts et blessés ou celui des résistants palestiniens que l’entité génocidaire a déclaré avoir assassinés.

D’après le dirigeant d’une association sioniste qui défend les intérêts des soldats criminels blessés lors des multiples agressions sionistes, le nombre de blessés à Ghaza devrait avoisiner les 20.000 en tenant compte des personnes atteintes de TSPT, soit loin des 3.000 annoncés par l’armée d’occupation.

Au début du mois de décembre, l’armée criminelle avait affirmé avoir mené quelque 10.000 frappes aériennes depuis le début de l’agression, et donc aurait lancé, selon des experts, plus de 40.000 tonnes de poudre explosive sur une superficie de 360 km² avec l’une des densités de population les plus élevées au monde.

Ce qui fait une moyenne de 20 kg d’explosif pour chaque habitant de Ghaza, y compris pour chaque bébé et nouveau-né. Un crime des plus horribles qui a fait, jusqu’à jeudi, un bilan toujours provisoire de 21.320 martyrs et 55.603 blessés dont l’écrasante majorité sont des enfants et des femmes.

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