Il s’agit d’une société par actions, basée sur la structure juridique d’une société existante, mais en l’adaptant aux missions cibles de la nouvelle entité de développement des énergies renouvelables.
L’objectif principal de cette nouvelle société est de mettre en œuvre, selon l’échéancier fixé, le programme national de développement de la production de l’électricité à partir de sources renouvelables, qui vise à atteindre une capacité de 15.000 MW à l’horizon 2035, soit une moyenne de 1.000 MW réalisés par an.
Ces missions consistent, entre autres, à l’acquisition et la préparation des terrains destinés aux projets des énergies renouvelables (accès aux sites, accès et raccordement aux réseaux électriques…), la réalisation des études complète de faisabilité et d’impact, la recherche des meilleurs mécanismes de financement (package contractuel bancable) et la coordination entre les différents acteurs concernés par le projet (administration centrale, collectivité locale, opérateurs de réseaux, régulateur, banque, douanes…).
Elle sera chargée également de l’élaboration des cahiers de charges et le lancement des appels d’offres à investisseurs, le traitement des offres des soumissionnaires jusqu’à l’attribution définitive, la promotion de l’intégration nationale à travers notamment des dispositions incitatives dans les cahiers des charges, le développement du Partenariat Public/Privé dans le domaine des énergies renouvelables pour renforcer l’expertise locale et permettre la maitrise de l’ensemble des niveaux du cycle des projets dans ce domaine.
Après l’achèvement des procédures de sa mise en place, la nouvelle société devra lancer un premier appel d’offres avant la fin du premier semestre 2021, « si tout marche comme prévu », avec comme objectif de réaliser 1.000 MW avant la fin de l’année en cours, a fait savoir Chems-Eddine Chitour.
« La mise en place d’une société de développement des énergies renouvelables découle du besoin d’une importante structure de développement et de facilitation de projets compte tenu des difficultés rencontrés pour réaliser le programme de 22.000 MW lancé en 2011 », a-t-il relevé.
Selon lui, la création de cette nouvelle société doit marquer l’engagement de l’Algérie dans la révolution électrique verte. « Elle sera la petite sœur de Sonelgaz », a-t-il souligné.
Abdelmadjid Attar a fait remarquer, de son coté, que la création de cette nouvelle société coïncide avec le 50e anniversaire de l’annonce de la nationalisation des hydrocarbures, un évènement qui a consacré l’indépendance énergétique du pays.
« Elle sera l’outil principal du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, qui est absolument nécessaire pour concrétiser les objectifs du secteur », soutient le ministre soulignant que la nouvelle entité sera « entre les mains d’une société nationale mais sera ouvertes aux opérateurs privés ».
Le nom de la nouvelle société et son organisation « seront dévoilés ultérieurement », a déclaré le chef de cabinet du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Merouane Chabane.
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