« Quatre nouveaux sites ont été découverts, dont deux fosses communes et deux tombes individuelles, à Tarhouna » a indiqué l’autorité chargée de la recherche et de l’identification des disparus qui dépend du GNA sur son compte Facebook mercredi: « Douze corps non identifiés ont été exhumés ».
Les découvertes macabres se succèdent mais l’exhumation des corps est parfois lente en raison du manque de moyens.
Selon Abdel Hakim Abou Naama, président de l’association des victimes de Tarhouna, il y aurait « 16 charniers identifiés qui n’ont pas encore été fouillés ».
La mission de l’ONU en Libye (Manul) s’était dit « horrifiée » en juin après des informations sur la découverte d’au moins huit charniers dans la ville.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a réclamé jeudi que l’accord de cessez-le-feu permanent signé la semaine dernière entre les parties en conflit dans le pays soit suivi d’un mécanisme pour que les auteurs de crimes et d’abus assument leurs responsabilités.
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