La résolution proposée à un vote écrit des membres du Conseil de sécurité était portée par l’Allemagne et la Belgique, deux membres non permanents.
Lors des négociations, la Russie avait demandé une extension du dispositif pour seulement six mois et que ne soit gardé qu’un seul point d’entrée en Syrie contre deux actuellement, selon des diplomates.
Les 13 autres membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur du texte germano-belge, selon les mêmes sources.
A peine le résultat du vote officialisé, la Russie a proposé au Conseil son propre texte, comprenant donc une extension de six mois de l’autorisation onusienne, avec un seul point d’entrée en Syrie, sur la frontière avec la Turquie, a précisé un diplomate.
Le résultat de ce nouveau vote demandé par Moscou sera connu mercredi en fin d’après-midi.
L’autorisation transfrontalière existe depuis 2014.
En janvier, la Russie, premier soutien de la Syrie, avait déjà fait réduire le dispositif, passé de quatre points d’entrée dans le pays à deux.
La durée de l’autorisation, qui était jusqu’alors d’un an renouvelable, avait été limitée à six mois, également sous la pression de Moscou.
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