ALGER- Le photographe et maquettiste Kays Djilali, qui a illustré avec ses remarquables photographies une dizaine d’ouvrages et livres d’art, est décédé dimanche en France à l’âge de 59 ans, a-t-on appris auprès de son éditeur.
Le photographe a exposé ses œuvres dans plusieurs galeries en Algérie et à l’étranger notamment au Maroc, en Chine et en Russie.
Il a fait découvrir la ville d’Alger autrement aux lecteurs des beaux-livres « 10 balades à Alger » (2007) de Karrine Thomas et Philomène Bon et de « Alger sous le ciel » de Nina Bouraoui et Malek Allaoua.
Il signe également l’ouvrage « Aurès vivre la terre chaouie » en 2011 dédiée à la beauté des paysages et à la richesse des Aurès et qui sera suivi par l’exposition « Aurès, patrimoine, mémoire et résistance » en 2016 à Alger.
Avec le photographe Yacine Ketfi, Kays Djilali avait contribué avec ses remarquables prises de vue à l’illustration de « Le patrimoine de l`eau en Algérie, mémoire et permanence » (2012), un beau-livre regroupant les travaux d’une dizaine d’auteurs sur la problématique de l’eau en environnement urbain, montagnard et saharien.
L’objecti de Kays Djilali a égalemnt sublimé la beauté de la ville des pnts suspendu avec des clichés publiés dans « Constantine: mémoire, patrimoine et passion » (2017) de Noureddine Nesrouche.
Dans le cinéma, Kays Djilali est coréalisateur avec Djamel Benramdane de « Le piège » (2006), un long métrage documentaire consacré au quotidien tourmenté des migrants subsahariens dans les pays du Maghreb, un sujet que le photographe avait également développé en beau-livre en 2008 intitulé « La nuit sur la figure », préfacé par le romancier Yasmina Khadra.
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