Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a exprimé vendredi le soutien de sa formation politique à la diplomatie algérienne officielle par rapport à la crise en Libye prônant son règlement par la voie du dialogue entre libyens sans ingérence étrangère.
Le président du MSP, qui s’exprimait à l’ouverture des travaux du conseil consultatif du parti, a également salué la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan en Algérie annoncée pour la semaine prochaine. Makri a souligné que « nous encourageons le choix de l’Algérie dans son rapprochement les pays comme la Chine, l’Iran la Turquie et la Russie ». Pour lui, c’est un axe international qui convient pour l’Algérie pour faire face aux défis internationaux et ses propres enjeux économiques. Makri s’est également exprimé par la même occasion sur les questions nationales notamment le Hirak en appelant le pouvoir à satisfaire toutes les revendications du mouvement du 22 février dont celle du respect de la volontaire populaire à travers l’organisation des élections libres, crédibles et transparentes. Il n’a pas manqué de rappeler les principales revendications du Hirak notamment le refus d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, la lutte contre la corruption et la dilapidation des richesses du pays. Le MSP suit de près les réformes annoncées et fixe comme délai d’aboutissement de ces mêmes réformes la fin du premier semestre avant de passer à l’étape suivante qui sera l’organisation des élections législatives et locales, a tenu à le souligner son président. Makri s’est attardé dans son intervention sur la question identitaire qui constitue l’une des questions cruciales du pays en affirmant qu’il n y a point de contradiction entre l’appel du premier novembre et la plate forme du congrès de la Soumam tout en appelant à dépasser les considérations linguistiques, ethniques et régionalistes. Il a ainsi insisté que le peuple algérien est dans la rue depuis presque une année pour réapproprier sa citoyenneté.
Abderrezak Makri : « J’ai la volonté et la capacité de devenir président de l’Algérie »