ALGER – Le cinéaste Cherif Aggoune, réalisateur d’un des premiers courts métrages en tamazight est décédé mardi soir à Paris, foudroyé par une crise cardiaque à l’âge de 68 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.
Né en 1951, Cherif Aggoune avait entamé des études de physique à l’université d’Alger qu’il ira poursuivre en France avant de s’inscrire en 1978 à l’Ecole supérieur des études cinématographiques à Paris.
Il retourne en Algérie en 1981 et intègre la télévision nationale en tant que premier assistant réalisateur.
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En 1990, il réalise le court métrage « Tagara Lejnun » (La Fin des Djinns), un des premiers films en Tamazight.
En 2013 Cherif Aggoune revient au devant de la scène cinématographique algérienne avec son premier long métrage « L’héroïne », qui relate un drame familiale durant la décennie de violences terroristes. Ce film se veut un hommage aux victimes du terrorisme et aux femmes combattantes.
Pour son unique long métrage de fiction, Cherif Aggoune a également signé le scénario de cette première partie d’une trilogie cinématographique sur la décennie noire qu’il avait annoncé.
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