Dans un communiqué conjoint, la CMA et la Plateforme n’émettent pas d’objection à un éventuel retour à cette phase nationale des discussions du dialogue national inclusif, ont rapporté des médias, rappelant, toutefois, les dispositions de l’accord de paix de réconciliation au Mali et ses annexes, qui ne peuvent « être modifiées qu’avec le consentement express de toutes les parties signataires de l’accord et après avis du Comité de suivi « .
Ce dialogue inclusif, souligne-t-on, est très attendu par les Maliens qui y voient une occasion de discuter des problèmes qui assaillent le pays depuis 2012.
Dans le sillage de ce dialogue, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a tendu une nouvelle fois la main au chef de fil de l’opposition, Soumaïla Cissé et à la Coordination des Mouvements de l’Azawad, groupe armé signataire de l’Accord de paix, qui ont boycotté les phases régionales de ce dialogue.
« Je souhaite que personne ne soit laissé au bord de la route au cours de ce dialogue », a affirmé le président Keita, ajoutant que « le dialogue national constitue une occasion pour faire un diagnostic profond de la crise malienne et proposer les solutions idoines ».
Le président Keita a également souhaité que les acquis des assises précédentes soient mis à profit au cours de ce dialogue, rassurant la nation que la mise en œuvre des conclusions et résolutions issues de ce dialogue national inclusif, sera assurée par « le mécanisme indépendant de suivi-évaluation dont les congressistes lui proposeront le format et la composition ».
APS
Le MSP plaide pour un dialogue national « large et inclusif »