Belaid plaide pour la création de zones de libre-échange dans les régions frontalières

TEBESSA – Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelaziz Belaid a plaidé, mardi à Tébessa, pour la relance du développement dans les régions frontalières notamment à travers la création de zones de libre-échange.

« Au lieu d’être des zones de libre-échange par excellence, de par leur situation géographique, les wilayas frontalières sont devenues des points de contrebande par négligence et mauvaise gestion », a déclaré M. Belaid lors d’un meeting animé au Palais de la culture de la wilaya dans le cadre de sa campagne électorale.

Les citoyens de ces zones, qui se sont retrouvés devant « des portes fermées », étaient « contraints d’user de tous les moyens pour subvenir à leurs besoins, dans des wilayas disposant de toutes les ressources à même d’assurer leur autosuffisance dans tous les domaines », a-t-il estimé.

Réitérant que l’Algérie a besoin de gouverneurs capables d’assumer la responsabilité, il a souligné que les comportements du passé « ont anéanti l’économie nationale mais aussi l’Algérien et ont déchiré la société ».

Selon le candidat du front El Moustakbal, cette opération a été « planifiée », rappelant la décennie noire qu’a connue le pays, et qui a failli s’effondrer, si ce n’est la résistance de l’Armée nationale populaire (ANP), des patriotes et des agents de la sécurité.

« Après la tragédie de la décennie noire, les Algériens aspiraient à construire le pays mais la bande en avait décidé autrement, et nous souffrons, à cause d’elle, de la situation actuelle. Après la chute du système corrompu, il est temps de construire un Etat des institutions, en élisant un président capable d’assumer la responsabilité », a-t-il soutenu, réaffirmant que l’élection était « la seule solution » pour sortir de cette « impasse » et restaurer la confiance perdue entre le peuple et leurs responsables ».

Il a appelé le peuple algérien à faire face aux tentatives menées par des parties qui « pêchent en eau trouble » visant « à empoisonner l’atmosphère » et à « perturber » la prochaine élection, et ce en se rendant massivement aux urnes le 12 décembre.

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