Après les 6 partis politiques ayant déclaré leur soutien à la candidature de Benflis, finalement, le leader du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah pourrait lui aussi soutenir à la dernière minute un candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain. Il a affirmé dernièrement qu’il n’est pas trop tard pour trouver un candidat du consensus. Cette déclaration confirme les indiscrétions qui avancent que Djaballah a un penchant pour l’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis. Il est à rappeler que le président du FJD a défendu le choix du parti de ne pas participer aux élections présidentielles du 12 décembre, soulignant que son parti-pris était avec le peuple. « Nous nous sommes prononcés en faveur des revendications du peuple qui appelle au changement radical du système », a plaidé le chef islamiste qui précise que son parti n’a apporté aucun soutien aux candidats déjà déclarés aux élections présidentielles. « En toute sincérité, nous estimons qu’aucun des noms existants actuellement ne mérite notre confiance. Malgré cela, nous ne savons pas quelle sera notre position si une nouveauté devait survenir », a observé Djaballah. Le chef du FJD a en outre appelé le pouvoir réel à répondre aux revendications de la révolte populaire, en soulignant que « les revendications des manifestants sortis par millions sont claires en scandant ‘’dégagez !’’. Ils refusent que ce système perdure et réclament de se réapproprier leur droit légitime au pouvoir ». Le président du FJD estime que le cœur de la crise politique dans le pays ne se résume pas uniquement à la vacance du poste de président de la République, exhortant le pouvoir à traiter la question positivement. Le président du parti du Front de la justice et le développement (PJD), Abdallah Djaballah, a récusé le qualificatif de « zouaves » dont sont étiquetés ceux qui contestent les élections présidentielles en l’absence des réelles garanties. « L’idée qui veut qu’il n’y ait que deux choix : soit vous êtes pour les élections ou bien vous êtes un ‘’zouave’’, est une logique fausse », a-t-il expliqué, lundi 30 septembre, dans une conférence de presse à Alger. Le président du FJD a indiqué que son parti a fait part d’un troisième choix, qu’il a déjà exprimé lors du conclave de l’opposition du 6 juillet dernier à Ain Beniane, consistant en la mise en place de mécanismes d’une période de transition, avant d’aller vers des élections qui respectent la volonté du peuple. La gestion de cette période de transition, selon Djaballah, doit revenir à des personnes dotées de compétences et qui ne se sont pas compromises avec le régime de Bouteflika.
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