Tous les occupants des baraques et constructions illicites des trois grandes importantes agglomérations notamment, celles de Cap Carbon relevant de la Corniche ‘’arzewienne’’ qui sont au nombre de plus 650 constructions illicites, depuis 15 longues années, de Ahmed Zabana : 1000 constructions illicites et Kessibet d’El Mouhgoun : 900 constructions illicites soit un total de 2550 constructions illicites érigées illicitement en 15 ans, se sentent isolées et laissées pour compte. «Nous aurions aimé que notre région, avec toutes ces constructions érigées un peu partout réunies, deviennent un jour une municipalité. Le bidonville de Kessibet dans le village d’El Mouhgoun englobe à lui seul près de 7000 âmes environs dira, un étudiant. Ce jeune se souvient que des membres des comités du village avaient été invités au siège de l’APC de l’époque de l’ex-P/APC Ayachi Mohamed pour s’expliquer du courrier datant de 2011, par le biais duquel, ils réclamaient leur “part de développement”. «C’est la première fois que notre voix fut entendue par les autorités locales, mais halas sans écho sur le terrain», rappelle-t-il. Ces trois grandes agglomérations sont totalement déshéritées. Les occupants de ces bidonvilles vivent le calvaire au jour le jour et aucun responsable n’a pu faire quelque chose pour atténuer un tant soit peu cette mal vie. «Nous sommes la seule localité de la commune qui n’est pas dotée d’un établissement scolaire et nos enfants ne sont pas scolarisés par l’absence de transport dira un occupant d’une baraque à Cap Carbon . Pourtant, un projet de réalisation d’un établissement scolaire avait été inscrit auparavant au même titre que les autres régions de la localité, mais il ne voit toujours pas le jour», ajoute notre interlocuteur qui dénonce l’inertie des responsables locaux qui se cachent derrière le prétexte de l’absence de moyens financiers ”, martèle-t-il. Dans les cités de Cap Carbon et Ahmed Zabana , les annexes APC sont réalisées depuis plusieurs années, mais elles ne servent à rien. D’ailleurs, les villageois s’interrogent sur leur utilité et l’utilité des élus qui doivent les gérer. Pour un simple document d’état civil, les habitants doivent rallier le siège de l’APC pour se voir délivrer un document administratif. Les villageois, notamment ceux de Cap Carbon et Kessibet , trouvent d’énormes difficultés pour rejoindre le chef-lieu communal en raison du manque de moyens de transport. «Étant donné que le transport est quasi inexistant sur la ligne Cap Carbon – Arzew, les villageois sont contraints de faire de l’auto-stop pour prendre un bus et rallier en suite le chef-lieu communal», dira Moussa, un jeune chômeur qui affirme que le nombre de bus assurant la desserte de Cap Carbon – chef-lieu de la commune ne dépasse pas deux. Aucun projet d’assainissement n’a vu le jour, ni encore moins le raccordement en eau potable. Les occupants des lieux sont contraints de se ravitailler en eau des citernes. Le village de Cap Carbon n’est pas doté d’infrastructures scolaires pour accueillir ces centaines d’enfants qui ne sont pas scolarisés selon les témoignages des résidents qui nous ont déclarés qu’ils vivent sous la peur des effondrements partiels des tôles en zinc mais aussi des mammifères, serpents et sangliers qui les menacent au quotidien avec leurs petits enfants à bas âges.
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