Sport scolaire: « la difficulté sera de trouver un nombre suffisant d’encadreurs »

Sport scolaire:

ALGER – La « principale » difficulté pour l’Algérie dans sa quête de relancer le sport scolaire aux écoles sera de trouver un nombre suffisant d’encadreurs pour couvrir l’ensemble des établissements à travers le territoire national, a appréhendé dimanche à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Raouf Salim Bernaoui.

« Il existe 28.000 écoles primaires en Algérie et avec un tel nombre, il est clair qu’il ne sera pas évident de trouver facilement un nombre suffisant d’encadreurs qualifiés », a indiqué le MJS au forum du journal El Moudjahid, en saluant au passage une décision « courageuse » de l’Etat, de relancer le sport scolaire.

Lors d’une réunion du Gouvernement le 17 octobre dernier sous la présidence du Premier ministre Noureddine Bedoui, il a été en effet décidé de relancer le sport scolaire, notamment à travers la mobilisation des structures et moyens matériels et financiers, dont disposent les secteurs de l’Education et des Sports, ainsi que les Collectivités locales.

Les ministres de l’Education et des Sports ont été chargés, dans ce sens, de recenser les moyens disponibles et d’élaborer une stratégie conjointe pour le développement du sport scolaire.

« J’encourage également le sport amateur et le bénévolat, car susceptibles d’apporter un plus non négligeable au projet », a assuré Bernaoui, en rappelant que plusieurs titres internationaux, dans différentes disciplines sportives, ont été obtenus par des athlètes ayant le statut d’amateur.


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Autre fait sur lequel a insisté le ministre pour relancer le sport national et redorer son blason, le « travail », car considérant que depuis quelques années, « les efforts fournis ne sont pas à la hauteur des moyens qui sont mis à disposition par l’Etat ».

« En termes d’infrastructures et de moyens financiers, l’Algérie a vraiment mis le paquet pour développer le sport national, et il est utile de le souligner, car beaucoup de gens n’ont pas une idée précise de ce qui se fait ailleurs. Donc, si la pâte existe et si les moyens sont mis à disposition, il ne manque que l’effort, et ça, c’est du ressort de l’athlète », a-t-il insisté.

Le ministre a assuré que « certains moyens présents en Algérie n’existent même pas dans certains pays, dits ultra-développés ».

Selon le MJS, « c’est vraiment une chance » pour les athlètes algériens de bénéficier d’autant de moyens, et ils devraient en profiter pour améliorer leur rendement à travers le travail et prétendre ainsi à de meilleurs résultats à l’avenir.

« L’argent et les infrastructures ne sont que des moyens. Pour produire des champions, il faut surtout du travail et des sacrifices. Donc, il faut retrousser les manches et tirer le sport national vers le haut », a-t-il espéré.

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