DOHA – Les romanciers algériens, Habib Sayah, Nasser Salmi et Mouna Serifak, ont décroché le prix Katara du roman arabe dans son 5e édition lors d’une cérémonie organisée mardi à Doha en présence de plusieurs romanciers, critiques et académiciens arabes.
Le romancier Habib Sayah a décroché la prix Katara du roman arabe pour son roman « Moi et Hayim » (éditions Mym/2018) dans la catégorie « roman arabes publiés », tandis que Nasser Salmi a été distingué dans la catégorie « romans arabes non publiés » pour son œuvre « Une tasse de café et un croissant ».
Pour rappel, Nasser Salmi avait déjà décroché ce prix en 2016 pour son roman « Langues bleues ». Ainsi, il devient le premier romancier à remporter le prix « Katara » pour la deuxième fois.
Pour sa part, la chercheure de l’université de Sétif, Mouna Serifak a remporté le prix de la recherche et de la critique littéraire pour son étude sur la littérature syrienne.
Cette session du prix Katara a vu la participation de 1850 candidats répartis notamment sur trois axes: le roman arabe édité, le roman non édité et les études.
Le prix « Katara » est devenu un carrefour culturel pour les hommes de lettres, les académiciens et les chercheurs arabes, a indiqué le directeur général du prix Katara, Khaled Sliti.
Et d’ajouter, « Katara » a atteint ses objectifs dans le monde arabe. Il est au service de initiatives culturelles tant à l’échelle arabe qu’internationale.
A rappeler que « Katara » est un prix annuel lancé en 2014 par la fondation culturelle « Katara ».
Trois écrivains algériens ont été distingués lors de l’édition 2017 à savoir, Said Khatibi, Abdelouahab Aissaoui et Bachir Dif Allah.
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