GENEVE – L’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (Euromed Monitor) a indiqué, dimanche, que l’armée d’occupation sioniste utilisait des robots chargés d’explosifs dans ses agressions à grande échelle menées dans le nord de Ghaza pour la neuvième journée consécutive.
Dans un communiqué publié sur son site, l’ONG a expliqué que le type de robot utilisé par l’armée sioniste « détruit environ 6 ou 7 maisons à la fois. L’armée d’occupation les fait exploser dans des maisons sans savoir s’il y a des civils à l’intérieur ou non ».
Euro-Med a souligné qu’il avait reçu de nombreux témoignages sur l’utilisation par l’armée d’occupation de « robots explosifs et leur détonation à distance, causant d’importants dégâts aux maisons et bâtiments environnants et d’importantes pertes en vies humaines, à un moment où le travail des ambulances et des équipes de la protection civile était presque complètement perturbé ».
L’organisation a rappelé que ces robots explosifs sont considérés comme « une arme interdite par le droit international et leur utilisation dans des zones résidentielles constitue en soi un crime international ».
L’armée sioniste a commencé à utiliser ces robots pour la première fois à Ghaza en mai dernier, lors de la deuxième prise d’assaut du camp de Jabalia.
Euro-Med a averti que quiconque survit aux meurtres et aux bombardements directs risque de mourir de faim ou de soif, car les forces sionistes « empêchent l’entrée de toute aide dans le nord de Ghaza et y ont également détruit et incendié des boulangeries, en plus de détruire les puits d’eau ».
L’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme a appelé les Nations unies et la communauté internationale à « intervenir immédiatement pour sauver des centaines de milliers d’habitants du nord de Ghaza et mettre fin au crime de génocide » qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
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