L’agression sioniste contre Ghaza, une catastrophe pour la conscience mondiale et le droit international humanitaire

L'agression sioniste contre Ghaza, une catastrophe pour la conscience mondiale et le droit international humanitaire

ALGER- Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a qualifié l’agression sioniste contre Ghaza, lancée depuis une année, de « catastrophe » pour la conscience mondiale et le droit international humanitaire ainsi que pour la paix et la sécurité internationales, soulignant les batailles diplomatiques féroces menées par l’Algérie et les Hommes libres de ce monde pour instaurer un cessez-le-feu, et pour condamner et sanctionner l’occupation sioniste.

M.Goudjil a indiqué, dans un entretien accordé au quotidien « El-Chaab », à l’occasion du premier anniversaire de l’agression sioniste contre Ghaza et les territoires palestiniens occupés, que « la mémoire collective du monde retiendra la frénésie furieuse sioniste et ses crimes contre l’humanité, en octobre 2023 contre le peuple palestinien et en octobre 2024 contre le peuple libanais ».

« Ce fut une année douloureuse où nous avons vécu une tragédie humaine qui nous afflige profondément, l’année de la grande « Nakba » qui a frappé cette fois non seulement le vaillant peuple palestinien, mais aussi l’ensemble des composantes de la communauté internationale dont la crédibilité a été ébranlée, les valeurs ont été souillées et les lois et institutions régionales et internationales ont été humiliées », a déploré M. Goudjil.

Le président du Conseil de la nation a évoqué les tueries, les actes de torture et de maltraitance, le déplacement forcé, la famine, la destruction des terres, la persécution des vies humaines dans chaque parcelle de la Palestine et d’autres atrocités commises cette année, en sus du « choc de l’indifférence internationale et de réactions régionales et internationales démesurées face à l’horreur de l’acte criminel, pis encore son encouragement à travers un discours raciste qui justifie cette barbarie ».

Par ailleurs, M. Goudjil a estimé que cette année a été « celle du courage, de la résistance, du défi et des batailles diplomatiques féroces de l’Algérie et des Hommes libres de ce monde au sein des Nations Unies et de la Cour internationale de justice (CIJ) pour un cessez-le-feu immédiat et pour condamner et sanctionner l’occupation sioniste », mettant en avant « le courage des Palestiniens dans leur résistance et résilience, ainsi que le courage des Hommes libres du monde qui ont trainé cette occupation devant la justice internationale pour la première fois ».

Il a rappelé l’initiative historique de la République d’Afrique du Sud, qui a intenté une action en justice contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

Rappelant les positions officielle et populaire de l’Algérie en faveur d’un soutien inconditionnel à la cause palestinienne juste, M. Goudjil a souligné que cette position unifiée entre le peuple et sa direction, ainsi que la position officielle et populaire constante qui ne changera en aucune circonstance « a été exprimée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans toutes les tribunes diplomatiques et médiatiques, déclarant que la cause palestinienne est une cause nationale à laquelle nous ne renoncerons pas et que nous soutiendrons la Palestine, qu’elle ait tort ou raison ».

Les déclarations du Président de la République concernant la cause palestinienne, particulièrement depuis le début de l’agression sioniste brutale, étaient « fortes, significatives et claires, et méritent l’écho politique et médiatique international suscité. Cela n’est pas surprenant, compte tenu de l’élan diplomatique de l’Algérie nouvelle qui a ravivé nos anciennes gloires dans les fora internationaux et régionaux », a-t-il souligné, considérant que « les déclarations du Président de la République « résument les positions de tous les Hommes libres à travers le monde et désignent les choses par leur nom, étant empreintes d’audace que beaucoup de dirigeants et de présidents n’ont plus ».

Concernant le rôle du Conseil de la Nation dans la défense des droits des Palestiniens, M. Goudjil a indiqué que le Conseil avait marqué sa présence durant cette crise, déclarant: « nous avons milité à travers toutes les tribunes parlementaires régionales et locales pour faire entendre la voix du peuple palestinien, lui apporter aide et assistance, et imposer un cessez-le-feu immédiat, et ce grâce à notre adhésion aux organisations et parlements internationaux, africains, méditerranéens et arabes ».      

Il a en outre affirmé que le Conseil de nation avait incarné les positions de l’Algérie et son engagement constant en faveur de la paix et de la consécration de la solution à deux Etats et son rejet de la politique répressive adoptée par l’entité sioniste, et ce à travers la diplomatie parlementaire, en soulevant la question de la situation en Palestine lors des rencontres bilatérales et durant sa participation aux activités internationales multilatérales.

Il a, à ce propos, rappelé l’appel du Conseil de la nation à tous les Parlements du monde à soutenir l’Algérie en qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité, en vue d’octroyer à la Palestine un siège permanent aux Nations unies. Et d’ajouter « L’Algérie est connue pour ses positions, tant en paroles qu’en actes, et le Conseil de nation s’aligne sur notre politique étrangère redoutable, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment depuis que l’Algérie est devenue membre non-permanent du Conseil de sécurité ».

« l’Algérie a toujours prôné la solution à deux Etats et l’instauration de la paix dans la région sans porter atteinte au projet national palestinien, tout en intensifiant ses efforts au Conseil de sécurité pour redonner vigueur à l’engagement collectif pris par la communauté internationale quant à cette solution juste », soulignant le refus par l’Algérie de « participer à toute initiative ne reconnaissant pas le droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant », a souligné M. Goudjil.

« La colonisation en Palestine et au Sahara occidental prendra fin, inéluctablement… Ce sont des enseignements de l’Histoire auxquelles les puissants croient et que les idiots nient… », a-t-il conclu.

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