Le CCG tient l’entité sioniste pleinement responsable des violations et des attaques en cours à Ghaza

GENEVE- Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont condamné l’agression sioniste génocidaire en cours depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Ghaza, et tenu l’entité sioniste pleinement responsable des violations et des attaques dans l’enclave palestinienne.

C’est ce qui ressort d’une déclaration faite par la Représentante permanente de l’Etat du Qatar auprès du bureau des Nations unies à Genève, Hind Abdul Rahman Al-Muftah, au nom des pays du CCG, en sa qualité de présidente du Groupe du Golfe, lors du débat général dans le cadre de la 57e session du Conseil des droits de l’homme à Genève.

Les Etats du Conseil tiennent « pleinement responsable » l’entité sioniste, devant la communauté internationale, « des violations et attaques en cours qui constituent des crimes de guerre conformément au droit international humanitaire », exprimant « leur rejet de tout prétexte pour justifier ces actions agressives ».

Le Conseil a appelé la communauté internationale à prendre des mesures « sérieuses » pour répondre aux pratiques illégales de l’entité sioniste et à « sa politique de punition collective contre les habitants sans défense de Ghaza et l’ensemble du peuple palestinien », exigeant « un cessez-le-feu immédiat et permanent, la fin du siège imposé à la bande de Ghaza et un accès urgent et inconditionnel à l’aide humanitaire ».

Les pays du CCG ont renouvelé leur appel au Conseil de sécurité pour qu’il adopte une résolution contraignante au titre du Chapitre VII qui garantit le respect par les forces d’occupation d’un cessez-le-feu immédiat, l’entrée de l’aide humanitaire et le retour à la normale dans la bande de Ghaza.

Ils ont souligné que « toute solution future doit garantir la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 » avec El Qods-Est comme capitale, « tout en garantissant le droit au retour des réfugiés, conformément à l’Initiative de paix arabe et la légalité internationale ».

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