ALGER – La 3e édition du Salon du e-commerce et des services en ligne (ECSEL) a été inaugurée, mercredi à Alger, avec la participation de 130 exposants dont 30 startups, dans le but de faire connaitre leurs différents produits numériques et d’échanger leurs expertises et connaissances dans ce domaine prometteur.
A cette occasion, le chargé de communication du Salon, Redouane Hammou, a fait savoir que cet événement économique, qui se poursuivra jusqu’au 5 octobre, avait été marqué par une affluence croissante d’acteurs du secteur pour y participer, « ce qui témoigne de l’évolution du e-commerce dans le pays, devenu désormais une réalité qui s’impose dans la société algérienne ».
Les visiteurs du Salon, toutes catégories confondues, pourront découvrir les applications numériques et les solutions intelligentes conçues localement par des entreprises algériennes, y compris des micro-entreprises et des startups, ce qui témoigne de la place dont jouit, aujourd’hui, la numérisation notamment au vu des mutations l’accompagnant en termes de transactions commerciales à tous les niveaux (commerce de gros et de détail, services connexes…), précise M. Hammou qui a mis en avant la nécessité de réguler le secteur du e-commerce pour davantage de professionnalisme ».
Organisée sur une superficie de 6.500 M2, cette manifestation, poursuit-il, connaît une participation notable de 30 startups activant dans divers domaines dont la logistique, les technologies, la finance, les assurances et d’autres entreprises concernées par la chaîne du commerce et des services électroniques.
Le Salon verra l’organisation de 12 ateliers avec la participation de 37 experts, évoquant des sujets liés à l’économie numérique et à l’évolution du secteur du e-commerce et des services numériques en Algérie, ainsi que l’organisation de sessions sur l’aspect technique du commerce électronique.
Dans l’objectif d’appuyer les étudiants et les clubs estudiantins, un hackathon sera organisé en collaboration avec la Compagnie algérienne des assurances « CAAT », en vue de permettre à 500 étudiants de proposer des solutions techniques innovantes aux problématiques que pourraient rencontrer les entreprises.
Le Gouvernement œuvre à encadrer et réguler le e-commerce pour éviter l’anarchie