Questions sur l’avenir du quota d’importation des voitures : des solutions à venir ?

Questions sur l’avenir du quota d’importation des voitures : des solutions à venir ? - Algérie

Dans une démarche qui reflète les grands défis auxquels fait face le secteur automobile en Algérie, le député au Conseil populaire national, Azeddine Zahouh, du Mouvement de la société de la paix, a soumis une question écrite au Premier ministre concernant le sujet de la « pénurie de voitures neuves » en date du 29 septembre 2024. Cette question soulève de nombreuses problématiques essentielles liées à la situation actuelle des voitures dans le pays, notamment le retard dans l’annonce de la quota de voitures pour l’année 2024, ainsi que les abus commis par les agents agréés et le retard dans la livraison des voitures aux clients ayant réglé le premier versement du prix de la voiture.

Une situation tragique qui reflète la réalité des transports en Algérie

Zahouh décrit la situation actuelle des transports en Algérie comme une « tragédie humaine », indiquant que le retard des transports publics et l’état de dégradation des voitures présentes dans le pays augmentent la souffrance des citoyens. Il explique que les citoyens sont contraints d’attendre de longues périodes, dépassant neuf mois, sans recevoir d’informations sur la date de livraison de leurs voitures après avoir payé le premier versement représentant 10 % du prix total.

Il a également souligné que les prix exorbitants des voitures d’occasion aggravent les souffrances des citoyens, rendant difficile l’accès à des informations précises et officielles, et créant un environnement propice à la propagation de rumeurs et d’escroqueries. Zahouh ajoute que certaines déclarations et comportements non professionnels de la part des agents et des responsables compliquent encore plus les choses.

Des questions cruciales posées au Premier ministre

La question de Zahouh comprend plusieurs points importants, où il s’interroge sur la date de libération de la quota prévue pour les voitures neuves en 2024. Il s’est également demandé qui est responsable de l’indemnisation des dommages matériels et moraux subis par des dizaines de milliers de citoyens ayant versé 10 % du prix de leur voiture sans l’avoir reçue.

D’autre part, le député a exprimé son inquiétude quant au retard dans la libération de la quota des voitures neuves malgré l’octroi de licences aux agents automobiles en janvier de cette année. Il a également appelé à définir les mesures immédiates à prendre pour éviter la répétition des abus et des violations qui se produisent dans le secteur.

Un besoin urgent de revoir les politiques actuelles

Mettre en lumière les questions de la pénurie de voitures en Algérie est essentiel, surtout face à la nécessité urgente de moderniser la flotte de transports et d’améliorer le niveau de vie des citoyens. Le gouvernement doit prendre des mesures sérieuses pour rétablir la confiance entre le citoyen et l’État, et travailler à améliorer l’environnement de travail tant pour les agents automobiles que pour les citoyens.

De plus, fournir des informations claires concernant les dates de libération de la quota des voitures et traiter les questions liées aux prix renforcera la stabilité du marché et réduira les rumeurs et la confusion. Traiter ces défis nécessite un effort concerté de toutes les parties concernées pour garantir la réalisation des objectifs de développement de l’État et améliorer la qualité de vie des citoyens.

Perspectives d’avenir

L’avenir du secteur automobile en Algérie dépend fortement de la capacité du gouvernement à répondre aux demandes des citoyens et à regagner leur confiance dans le système. Les parties concernées doivent prendre des mesures concrètes pour traiter les problèmes soulevés, afin d’assurer au citoyen son droit d’acquérir une voiture neuve en temps voulu et à un prix raisonnable.

En outre, le gouvernement doit collaborer avec les agents agréés pour garantir la transparence et le professionnalisme dans le traitement des clients, ce qui aidera à établir une relation fondée sur la confiance et la crédibilité.

En conclusion, l’espoir reste placé dans l’adoption par le gouvernement de mesures rapides et efficaces pour alléger la souffrance des citoyens et améliorer leur situation face aux défis actuels.

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