L’affaire El Hadj Ahmed Ben Brahim alias « Le Malien » ou encore « Le Pablo Escobar du désert »
est loin de connaitre son épilogue au Maroc, avec un rebondissement qui pourrait faire trembler le makhzen.
Un rapport de la télévision algérienne a indiqué que le procès de hauts responsables du Royaume du Maroc
pour des accusations de trafic de drogue a révélé des personnalités influentes du régime du Makhzen.
Le rapport a également précisé que l’affaire « Escobar du désert » et le baron de la drogue au Maroc ne sont qu’une partie d’un réseau complexe
et ramifié qui s’étend aux branches du régime du Makhzen, lequel ferme les yeux sur ces crimes.
Une chose est sûre, cette affaire est considérée comme l’une des plus grandes affaires de contrebande et de trafic de drogue au Maroc
et dans le monde, en raison de l’implication de personnalités influentes du régime du Makhzen,
connues sous le nom d’affaire « Escobar du désert », et ces noms et personnalités sont toujours recherchés par Interpol.
Selon la même source parmi les accusés dans cette affaire figurent des membres de l’armée, de la politique, du sport et du monde de la finance douteuse au Maroc.
Quant aux accusations portées contre eux, selon le rapport,
elles incluent le trafic de tonnes de drogue du Maroc vers des pays africains et à travers le monde.
Les accusations ont provoqué une tempête qui a terni la réputation du pays, devenu marqué par le trafic de drogue,
une corruption qui touche les fondements de la justice marocaine.
Il s’agit d’un procès formel pour les condamnés dans l’affaire, où « l’Escobar du désert » est devenu un simple témoin,
suscitant des doutes sur la crédibilité de l’ensemble du processus judiciaire,
un sentiment qui a été déjà révélé par les demandes d’Interpol dans des mandats d’arrêt internationaux précédents.
De plus, le Makhzen a réussi à créer le plus grand trafiquant de drogue au Maroc,
un chef du crime organisé et le parrain du trafic de cocaïne, passant de berger à fournisseur de voitures,
devenant le plus grand trafiquant de drogue et contrôlant toute la chaîne de production et de distribution,
et bien qu’il ait été l’objet de plusieurs mandats d’arrêt émis par la police internationale,
il bénéficie de la confiance du Makhzen et est protégé par les forces armées marocaines.
Les divagations d’un régime aux abois