ALGER- Le candidat du parti du Front des forces socialistes (FFS) à la présidentielle du 7 septembre, M. Youcef Aouchiche s’est engagé, lundi, à prendre une série de mesures « importantes » pour relancer le secteur économique, en comptant sur les potentialités et les atouts de chaque région du pays.
Invité de l’émission « Forum de la présidentielle » à la Radio algérienne, M. Aouchiche s’est engagé à prendre « une série de mesures pour relancer le secteur industriel, à commencer par la création de pôles économiques intégrés fondés sur les spécificités régionales et les atouts de chaque région en vue d’encourager l’initiative locale et libérer l’investissement ».
Il a, en outre, indiqué que son programme électoral visait à « développer le secteur économique, notamment l’industrie manufacturière, ainsi que les secteurs du tourisme et de l’agriculture pour réaliser l’autosuffisance dans de nombreuses filières, en particulier les céréales, à travers l’augmentation de la superficie des terres mises en valeur ».
Concernant la politique sociale, M. Aouchiche a réaffirmé son engagement à « améliorer les conditions de vie des citoyens et à développer le système social, commençant par l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG), l’institution de revenus pour les catégories vulnérables, la revalorisation des allocations familiales et la mise en place d’un système de protection sociale qui soit à la hauteur des aspirations des Algériens ».
Il s’est également engagé, s’il est élu à la magistrature suprême, à « plafonner les prix, à protéger le pouvoir d’achat du citoyen et à réhabiliter les classes moyennes ».
Au volet politique, le candidat du FFS a promis d’engager « une réforme politique et institutionnelle et de consacrer la séparation des pouvoirs », en adoptant le principe de « participation populaire, de contrôle et de transparence dans la gestion de la chose publique ».
Revenant sur le dossier de la politique étrangère, M. Aouchiche s’est engagé à poursuivre « le soutien aux causes justes dans le monde, à leur tête les causes palestinienne et sahraouie, et à se tourner vers le continent africain qui constitue la profondeur stratégique de l’Algérie ».
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