Plan sanguinaire du mouvement terroriste « MAK » pour perturber la Présidentielle et semer le chaos

Plan sanguinaire du mouvement terroriste "MAK" pour perturber la Présidentielle et semer le chaos

ALGER-Le terroriste arrêté Moussa Zaïdi a révélé les détails d’un plan sanguinaire du mouvement terroriste « MAK », récemment déjoué par les forces de sécurité et dont l’objectif était de perturber l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, de semer le chaos et de déstabiliser le pays à travers plusieurs opérations terroristes.

Diffusé mercredi soir par la Télévision algérienne, un documentaire intitulé « Mouvement terroriste « MAK »…trahison et collaboration » a rapporté les aveux de ce terroriste, arrêté le 4 août au Port de Bejaia alors qu’il tentait d’introduire d’importantes quantités d’armes et de munitions dans le territoire national lors d’une traversée maritime en provenance du Port de Marseille (France).

La vigilance des corps de sécurité a permis de déjouer cette plus grande tentative de contrebande d’armes vers le territoire national, et ce, grâce à la filature de cet individu, qui s’est révélé appartenir au mouvement terroriste « MAK », qui, depuis sa base en France, projetait de cibler les meetings et les rencontres durant la campagne électorale et de commettre plusieurs actes criminels pour semer le chaos, l’insécurité et la confusion parmi les citoyens.

Dans ses aveux, le terroriste arrêté a évoqué des faits horrifiants sur la nature sanguinaire et les plans diaboliques du mouvement terroriste, notamment après que sa collaboration et ses liens avec des pays hostiles à l’Algérie ont été révélés au grand jour.

Le terroriste Moussa Zaïdi, établi en France depuis 25 ans, a indiqué que sa première rencontre avec des membres du mouvement remontait à 2015 lors d’une manifestation à Paris. Il avait alors rencontré l’un des principaux membres de cette organisation terroriste, Djaâfar Khenane, qui est d’ailleurs poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont celui d’atteinte à l’unité nationale.

Le terroriste a précisé avoir rejoint le mouvement en octobre 2016 lorsqu’il a été chargé de la caisse des dons en faveur du mouvement. Son activité a évolué vers le commerce d’armes, notamment après avoir obtenu, en 2019, un permis de port d’arme délivré par les autorités françaises, qui, l’année suivante, lui ont délivré la licence « B » lui permettant d’exercer son activité en toute légalité sur le sol français. C’est là que le mouvement a envisagé de l’utiliser dans l’exécution de ses desseins sanguinaires, selon les précisions du terroriste arrêté, qui dit avoir été menacé par des membres du mouvement, dont Amine El-Kebayli et Djaâfar Khenane.

C’est ce dernier qui l’a chargé de la gestion logistique du transfert d’armes vers l’Algérie en l’assurant que le mouvement avait des agents et des individus infiltrés en France et en Algérie pour faciliter ses activités criminelles, a précisé le terroriste.

La planification de l’opération de transfert d’armes en grandes quantités vers des éléments du mouvement se trouvant en Algérie remonte à début 2023 dans le cadre d’une stratégie établie bien avant et annoncée par le président du mouvement, le terroriste Ferhat Mehenni, qui a dit que des opérations terroristes seraient menées en Algérie à la prochaine rentrée sociale, a détaillé le terroriste arrêté.

Dans son action criminelle, le mouvement terroriste bénéficie d’un important soutien de pays hostiles à l’Algérie. Le « MAK » a tissé des liens douteux avec des cercles connus en France, au Maroc, aux Emirats arabes unis et dans l’entité sioniste, le terroriste Moussa Zaïdi ayant révélé avoir eu des contacts directs avec le porte-parole de l’armée d’occupation sioniste.

Après avoir fait part de ses remords d’avoir participé aux ignobles plans du mouvement terroriste « MAK », le terroriste arrêté a mis en garde contre les moyens détournés dont usent les membres du mouvement pour dévoyer certains jeunes et tenter de les impliquer dans les complots abjects qui visent à diviser l’Algérie, indiquant que ces terroristes sont protégés en France et possèdent des biens et des fonds considérables.

A lire également

Lire également