Retrait de l’Ambassadeur d’Algérie en France: Partis et Organisations nationales soutiennent la décision

ALGER  – Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont affiché leur soutien absolu à la décision souveraine de l’Algérie de retirer son ambassadeur en France avec effet immédiat, affirmant que cette décision s’appuyait sur les principes fondamentaux de la diplomatie algérienne en faveur du droit des peuples à l’autodétermination.

Réagissant à la position du Gouvernement français en faveur du plan colonialiste marocain présenté dans le cadre de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a affirmé que « sur le plan moral, la France qui prétend être défenseure de la liberté et de la démocratie, piétine la liberté de tout un peuple mais bafoue également les valeurs de la démocratie ».

Il a estimé que la décision de Paris était motivée par « son adhésion à la coalition Makhzen/entité sioniste en soutenant le processus de normalisation qui constitue, en effet, une menace pour la sécurité et la stabilité de la région ».

De son côté, le président du Front El-Moustakbal, Fateh Boutbig a exprimé le soutien de sa formation politique à la décision souveraine de l’Etat algérien de retirer son ambassadeur en France, saluant les positions immuables de la diplomatie algérienne en faveur des causes justes dans le monde.

La position du Gouvernement français soutenant l’occupation marocaine « ne respecte pas la légalité internationale et ne peut servir les relations diplomatiques algéro-françaises », a-t-il dit.

Par ailleurs, le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani, a affirmé le soutien de son parti à la position de l’Etat algérien, soulignant que « l’Algérie, attachée à ses principes et à sa doctrine imprégnée de la Déclaration du 1er Novembre, traite désormais les pays d’égal à égal ».

Dans le même sillage, l’Académie de la jeunesse algérienne (AJA) a salué la position de la diplomatie algérienne et a exprimé son rejet total de la position française « déshonorante ».

L’Organisation algérienne de l’environnement et de citoyenneté a, pour sa part, dénoncé « le processus de légitimation de l’occupation des territoires sahraouis par un membre permanent au Conseil de sécurité onusien », soulignant son soutien absolu à toutes les décisions prises par le Gouvernement algérien suite à cette « démarche déshonorante du Gouvernement français qui doit assumer toutes les conséquences ».

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