GHAZA – Un nouveau rapport publié ce dimanche a indiqué que la bande de Ghaza court un « risque élevé » de famine en raison de l’agression génocidaire sioniste qui a provoqué des déplacements et perturbé les opérations d’aide dans le sud.
Le rapport de la Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), une initiative qui regroupe plus d’une douzaine d’agences des Nations Unies, de groupes humanitaires, de gouvernements et d’autres organismes, indique que « la quasi-totalité des 2,2 millions d’habitants de Ghaza ont du mal à obtenir suffisamment de nourriture ».
« Près d’un demi-million de personnes devraient connaître le plus haut niveau de famine dans les mois à venir », selon le rapport.
Il est indiqué aussi dans le document que « l’espace humanitaire dans la bande de Ghaza continue de se rétrécir et la capacité de fournir une assistance en toute sécurité aux populations diminue ».
« Les enfants, en particulier ceux souffrant de problèmes de santé sous-jacents, sont particulièrement vulnérables », constate la même source.
Un enfant sur trois dans le nord de Ghaza souffre de malnutrition aiguë ou souffre d’émaciation, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF.
L’agression génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, a fait 37.626 martyrs et 86.098 blessés et a laissé Ghaza en ruines, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
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