90 000 Palestiniens accomplissent la prière des Tarawih à la mosquée Al-Aqsa

90 000 Palestiniens accomplissent la prière des Tarawih à la mosquée Al-Aqsa

EL QODS occupée – Quelque quatre-vingt-dix mille Palestiniens ont accompli, vendredi, la prière des Tarawih à la mosquée Al-Aqsa à El Qods-Est occupée, malgré les restrictions des forces d’occupation sionistes à la sixième nuit du Ramadhan, a rapporté samedi l’agence de presse palestinienne officielle, WAFA, citant le département des Waqfs islamiques à El Qods.

Selon la même source, les forces d’occupation sionistes avaient été déployées aux portes de la mosquée et avaient empêché des dizaines de jeunes d’y pénétrer. Le nombre exact de ceux qui se sont vus refuser l’accès à la mosquée Al-Aqsa n’a toutefois pas été communiqué.

Depuis le début de l’agression génocidaire à Ghaza le 7 octobre 2023, la police de l’occupation sioniste a fermé tous les points de contrôle autour d’El Qods-Est aux résidents de la Cisjordanie occupée.

Parallèlement à son agression en cours dans la bande de Ghaza, l’armée sioniste a intensifié ses raids et ses attaques en Cisjordanie, y compris à El Qods-Est, entraînant la mort en martyrs de 433 Palestiniens et faisant environ 4.700 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.

Depuis le 7 octobre 2023, l’Entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour génocide.

L’entité sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave, au bord de la famine.

L’agression sioniste a provoqué, en outre le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’Onu.

L’entité sioniste est poursuivie devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Dans une ordonnance rendue en janvier, la CIJ a enjoint l’occupant de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à la population civile de la Bande de Ghaza.

 

 

 

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