66 journalistes Palestiniens arrêtés par l’occupation sioniste depuis octobre

RAMALLAH (Palestine occupée) – Au total, 66 journalistes Palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation sioniste depuis le début de l’agression contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, a dénoncé mercredi le Club des Prisonniers palestinien.

Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse Wafa, le Club des prisonniers a indiqué que 45 parmi les 66 sont toujours en détention, alors que le nombre de femmes journalistes détenues s’est élevé à quatre.

La plus récente arrestation concerne la journaliste Asma Noah Harish, 32ans, à l’aube à son domicile à Ramallah. Son père Noah et son frère Ahmedsont également détenus depuis longtemps, selon la même source.

« Cette escalade s’inscrit dans le cadre des vastes campagnes d’arrestation menées par l’armée d’occupation, y compris les arrestations de femmes journalistes, qui se sont récemment considérablement intensifiées », a-t-il ajouté dans son texte.

Trois femmes journalistes palestinienne ont été arrêtées, depuis marsdernier et jusqu’à aujourd’hui, selon le groupe de défense des prisonniers.

Il s’agit de l’ex-détenue Bushra Al-Taweel, qui a été transférée en détention administrative, et Rula Hassanein, mère d’une fille de neuf mois, ainsi que de la journaliste Harish.

Selon le communiqué du Club des prisonniers, 23 journalistes, dont IkhlasSawalheh et Bushra Al-Taweel, ont été transférés en détentionadministrative sous prétexte d’avoir un « dossier secret » contre eux.

La majorité des femmes journalistes ont été accusées d’incitation présumée sur les sites de médias sociaux ou dans les médias dans lesquels elles travaillent, notant qu’un certain nombre d’entre elles avaient déjà été arrêtées à plusieurs reprises.

Selon le Club des Prisonniers, la majorité des journalistes détenus ont été sévèrement battus et torturés, tout comme tous ceux arrêtés et pris pour cible après le 7 octobre, et qui font aujourd’hui face à toutes les violences sans précédent imposées par l’administration pénitentiaire sionistes à leur encontre, en plus du ciblage de leurs familles.

Le Club des prisonniers a réitéré son appel aux institutions internationales des droits de l’homme afin d’assumer leurs responsabilités à la lumière du génocide continu contre le peuple palestinien.

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