61e anniversaire de la fête de la Victoire: le cessez-le-feu, un triomphe diplomatique pour les dirigeants de la Glorieuse Révolution

ALGER – Des moudjahidine et des historiens ont mis en avant, mercredi à Alger, le rôle important de la diplomatie algérienne dans l’aboutissement au cessez-le-feu, amenant l’occupant français à s’asseoir à la table des négociations qui étaient sanctionnées par la signature des accords d’Evian.

Intervenant au Forum de la Mémoire organisé par l’Association Mechaal Echahid en coordination avec le quotidien El Moudjahid, à l’occasion du 61e anniversaire de la fête de la Victoire, plusieurs moudjahidine et chercheurs ont souligné « le rôle de la diplomatie algérienne dans l’aboutissement au cessez-le-feu, en amenant la puissance coloniale à s’asseoir à la table des négociations, couronnées par la signature des accords d’Evian, grâce à la clairvoyance des dirigeants de la Révolution attachés à l’intégrité territorial du pays et à l’unité national ».

Dans son intervention à cette occasion, le chercheur Amer Rekhila a précisé que « le Front de libération nationale (FLN) avait eu un succès retentissant tant sur le plan militaire que politique ».

« De 1955 à 1960, l’ONU était encore hésitante dans sa position, mais les manifestations populaire du 11 décembre 1960 ont poussé cette organisation à adopter une résolution le 20 décembre de la même année, dans laquelle elle a appelé la France à s’asseoir à la table des négociations pour décider du sort de l’Algérie », a-t-il rappelé précisant que « c’était une victoire politique éclatante ».

Intervenant à cette occasion, le moudjahid Aissa Kacemi a passé en revue « les moyens utilisés par le FLN pour faire face à la machine de guerre coloniale destructrice, notamment par la politique et le sport, à travers l’équipe du FLN », rappelant les sacrifices énormes consentis par le peuple algérien qui a réussi à « vaincre la quatrième puissance mondiale de l’époque », a-t-il dit.

De son côté, le chercheur en énergie nucléaire, Dr Amar Mansouri a qualifié la date du 19 mars 1962 de « halte historique extrêmement importante », appelant à l’impératif de « préserver l’histoire de l’Algérie ».

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