Sour El-Ghozlane est une ville algérienne historique située au sud-ouest de la wilaya de Bouira. Son nom, « Sour El-Ghozlane », est généralement prononcé avec un « g » ouvert par la plupart des non-résidents de la ville, mais la prononciation correcte est avec un « g » fermé. Ce nom fait référence au mur qui entoure la ville.
Le terme « El-Ghozlane » fait référence aux fenêtres du mur, qui sont larges de l’extérieur et étroites à l’intérieur. Le mur mesure 3 km de long, 70 cm d’épaisseur et a une hauteur variant entre 5 et 10 mètres. Il forme un rectangle et est renforcé par quatre portes, chacune au centre de chaque côté, fortifiées avec des demi-tours.
Ce mur, construit pendant la période coloniale entre 1846 et 1862, est un monument important. La ville de Sour El-Ghozlane se trouve à 120 km de la capitale Alger, au nord du mont Dira, au cœur d’une large plaine à 850 m d’altitude.
L’accès à la ville se fait par ses quatre portes : la porte d’Alger au nord, construite en 1855, suivie de la porte de Bou Saâda au sud, construite en 1856, puis la porte de Sétif à l’est en 1857, et enfin la porte de Médéa, également construite en 1856.
Il est à noter que parmi ces quatre portes, il en reste maintenant trois, car la porte de Médéa a été détruite.
Tout le monde en Algérie connaît la ville de Sour El-Ghozlane, située dans la wilaya de Bouira, mais peu de gens savent que cette ville abrite des sites archéologiques et des villes enfouies sous terre, attendant de ressortir à la lumière.
La vérité cachée est que Sour El-Ghozlane est une ville ancienne, aussi ancienne que l’histoire de l’humanité et de l’existence humaine. Elle a porté plusieurs noms témoignant de son riche passé historique.
À l’époque numide, Sour El-Ghozlane portait le nom « Auzia », un nom berbère. L’un des vestiges les plus importants de cette époque est le tombeau du roi Takfarinas, un roi berbère du royaume de Numidie en Afrique du Nord.
En 1945, Sour El-Ghozlane est devenue un centre militaire pour l’occupation française, et les Français l’ont appelée « Oumal », en référence au duc d’Oumal, fils du dernier roi de France, Louis-Philippe Ier.
Un autre monument notable est le « Khania », une fontaine magnifique et fascinante qui est une fierté pour la ville. Située à environ 2 km du centre-ville, dans un endroit appelé « Les Arcades », elle servait autrefois à fournir de l’eau aux habitants de la vieille ville.
Il y en avait huit, mais il n’en reste qu’une seule. Les colons français ont détruit la plupart de ces fontaines et ont volé leurs pierres pour construire des maisons pour les généraux et les colons, en raison de la solidité de la pierre.
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