2023: acquis inédits en matière de préservation de la mémoire nationale

2023: acquis inédits en matière de préservation de la mémoire nationale

ALGER – Le dossier de la mémoire nationale a pris en 2023 une nouvelle dimension, qui s’est traduite par des acquis inédits en la matière, conformément à l’engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur de ce dossier pour préserver l’histoire et l’identité nationales.

Dans ce cadre, le président de la République a veillé à ce que les différents volets de la mémoire nationale soient traités avec sérieux et responsabilité, conférant à ce dossier une nouvelle dimension, qui s’est traduite par la batterie de décisions prises à cet effet ces dernières années.

Plaçant ce dossier au cœur de ses préoccupations, le Président Tebboune a maintes fois mis l’accent sur l’impératif d’accorder un intérêt particulier à la mémoire nationale, notamment en ce qui concerne la glorification des symboles de la Révolution de libération, en reconnaissance de leurs immenses sacrifices.

Les efforts de préservation de la mémoire nationale se sont également manifestés à travers l’introduction de la numérisation, qui a permis un bond qualitatif en matière d’actualisation et de modernisation de tous les  systèmes informatiques du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, avec le raccordement de l’ensemble des établissements relevant du ministère par fibre optique pour la diffusion des belles valeurs et du noble message des moudjahidine et des chouhada.

En ce qui concerne l’écriture de l’histoire nationale, 150 nouveaux titres ont été imprimés, basés essentiellement sur les témoignages vivants et les mémoires de moudjahidine, 46 œuvres documentaires audiovisuelles ont été réalisées, et 18 longs métrages et documentaires sur différents aspects de la glorieuse Guerre de libération nationale sont en préparation, dont trois (3) films historiques, sachant que celui sur le chef de la wilaya II historique, Zighoud Youcef, a été finalisé et présenté à l’occasion du 69e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération.

Sur l’emploi de la numérisation au service de la préservation de la mémoire, il convient de citer le lancement de la plateforme numérique historique « Djazair El-Majd » et de l’application mobile « Histoire de l’Algérie 1830-1962 » pour la transmission du message des chouhada aux jeunes.

2023 a, par ailleurs, été marquée par l’organisation de dizaines de rencontres scientifiques et de colloques sur l’histoire nationale, la célébration d’événements historiques aux niveaux local et national et la distinction de moudjahidine et de veuves de chouhada, preuve s’il en est de l’intérêt accordé à cette catégorie et de la mobilisation de tous les moyens matériels et humains pour le développement des établissements sous tutelle.

L’attachement des hautes autorités du pays à la préservation de la mémoire nationale s’est, par ailleurs, manifesté à travers la création de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne, qui vise à préserver les liens étroits entre l’Algérie et les amis de sa Révolution et à renforcer les valeurs humanistes et solidaires chez la génération post-indépendance.

Lors de la réunion de la Commission algérienne « Histoire et Mémoire » avec son homologue française, en novembre dernier à Constantine, il a été convenu d’une série de points liés essentiellement à la récupération des archives, des biens pillés et des restes mortuaires des héros de la Résistance populaire.

En ce qui concerne les archives, les deux parties sont convenues de la remise de deux (2) millions de documents numériques sur la période coloniale, 29 rouleaux et 13 registres, constituant 5 mètres des archives restantes sur la période ottomane, soit avant 1830.

Quant à la bibliographie, les deux parties sont convenues de continuer à constituer une bibliographie commune de recherches et de sources imprimées et manuscrites remontant au 19e siècle pour imprimer, numériser et traduire les plus importantes vers l’arabe et le français, en œuvrant à récupérer tout ce qui peut l’être.

Elles se sont accordées aussi à continuer à réaliser une chronologie des crimes coloniaux durant le 19e siècle.

Dans le domaine scientifique et académique, les deux parties sont convenues de mettre en place un programme d’échanges et de coopération scientifique, prévoyant des missions de chercheurs et d’étudiants algériens en France et vice versa pour consulter les archives, avec la levée des entraves administratives françaises devant les chercheurs algériens.

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