16e Fntp: entrée en compétition de » Hallaq Ichbilya »

16e Fntp: entrée en compétition de" Hallaq Ichbilya"

ALGER – Le spectacle « Hallaq ichbilya », une adaptation de la pièce de théâtre classique « Le barbier de Séville » du dramaturge et écrivain français Beaumarchais, a été présenté jeudi en compétition du 16e Festival national du Théâtre professionnel (Fntp).

Accueillie au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Tna), qui abrite le 16e Fntp depuis le 22 décembre dernier, le spectacle est mis en scène par le scénographe Habel Boukhari, sur un texte du dramaturge français Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, traduit et adapté par Saida Fassi.

Produit par le Théâtre régional d’Annaba Azzedine- Medjoubi, le spectacle met en scène histoire cocasse d’un seigneur de haute distinction mais téméraire, prétendant à une jeune femme, orpheline et placée sous tutelle.

Mais le tuteur de Rosine (Hadjer Guermit), un médecin nommé Bartelo (incarné par Ouddini Mohamed Cherif), veut également l’épouser. Figaro (Attef Karim), un ancien du comte Almaviva et artiste forcé à changer de métier, s’est installé à Séville, comme barbier, qui veut épouser cette jeune femme.

Au fur et à mesure que l’histoire se déroule que des personnages comme ce professeur de musique Don Bazil qui va l’aider à préparer son mariage, entrent en scène.

Servi dans un langage dialectal local (Bônois), le spectacle est porté par des dialogues rendus dans registres comique, lyrique et ironique, avec une approche linéaire et horizontale pour illustrer les rapports sociaux entre les protagonistes.

La scénographie, œuvre de Toufik Kara, se base sur un décor « statistique » suivant l’unité de lieu notamment, pour restituer des éléments architecturaux du XVIIIe siècle dans un style mettant en valeur le patrimoine bâti arabo-musulman et des touches artistiques mauresques.

Le metteur en scène a dit qu’il a choisi de supprimer l’entracte, initialement prévue dans la pièce originale) en introduisant des expressions chorégraphiques et des danses traditionnelles, exécutées sur des airs musicaux malouf et flamenco.

En réponse à son choix d’un texte classique pour le remettre en scène, Habel Boukhari, a expliqué que sa volonté de « produire un spectacle alliant comédie, lyrisme et ironie, a motivé le montage de se spectacle ».

« Le théâtre a aussi pour rôle de divertir le public. J’ai voulu à travers ce spectacle injecter une dose de fraicheur dans la scène théâtrale », a-t-il souligné.

Treize spectacles sont en compétition du 16e Fntp qui se poursuit jusqu’au 31 décembre, avec au programme de la journée de vendredi « Taht el hissar » (Sous siège) du Théâtre régional de Skikda et « Africa » de la coopérative artistique « El Moudja » de Mostaganem.

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