TRIPOLI – Des combats armés dans la ville de Morzok au sud-ouest de la Libye se poursuivaient jeudi entre des groupes armés et des populations de cette ville qui compte un important champ pétrolier, selon des médias, et le gouvernement d’union nationale (GNA) qui a condamné jeudi ces violences.
Les affrontements sanglants qui se sont renouvelés durant les derniers jours à Morzouk (900 km au sud de Tripoli), ont contraints nombres de familles à fuir.
Quelque 315.000 barils de pétrole, soit près d’un tiers de la production libyenne sont produits chaque jour, dans le champ d’al-Charara, relevant de cette ville stratégique, qui abrite par ailleurs, la base principale des “forces du Sud de la Libye”, sous l’égide de Haftar.(
Selon des sources locales, les groupes armés “ont recouru à des armes lourdes et moyennes” contre les populations de la ville qui ont résisté à l’agression en utilisant des armes légères.
“Les habitants de Morzok ont été vendredi la cible d’une attaque perpétrée par un groupe armé renforcé par une milice +tchadienne+, tentant d’atteindre les quartier de Morzok, notamment ‘Bendelouah’”, ont précisé des médias, soulignant que des hommes armés de la tribu “Tebou” du Tchad et de la Libye, “ont procédé à des attaques” par des armes lourdes depuis plusieurs jours contre la ville où une douzaine de maisons de “tribus arabes” ont été incendiées.
Suite à ces incidents, les notables de Tebou ainsi que la société civile, et les associations de femmes issues de la ville, ont affirmé, dans un communiqué repris par des médias, leur “attachement à l’unité du territoire libyen et à l’instauration de la sécurité à travers tout le territoire du pays”.
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